sexta-feira, 7 de agosto de 2020

A Jovem Pária (de Alma Welt)

Nesta minha vidinha solitária,
Despercebida dos grandes desta terra,
Escrevo meus sonetos como pária
Ou como quem a si mesma se desterra.

Pois tenho sim algo em mim da hindu jovem
De uma ária de Delibes que em mim resta
Com aquelas campainhas que comovem
Para afastar meu próprio tigre na floresta...

Eis um aspecto simbólico flagrante,
No operístico resumo que me ocorre,
Se tal comparação não for pedante...

Mas que posso dizer mais de mim mesma
Se afasto da fera a abantesma
Com sininhos de meus versos, e ela corre?

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07/08/2020

https://youtu.be/gMO0KFL3E58

Ou va la jeune Indoue, Filles des Parias, Quand la lune se joue, Dans le grand mimosas? Elle court sur la mousse Et ne se souvient pas Que partout on repousse L'enfant des parias; Le long des lauriers roses, Revant de douce choses, Ah! Elle passe sans bruit Et riant a la nuit. Labas dans la foret plus sombre, Quel est ce voyageur perdu? Autour de lui Des yeux brillent dans l'ombre, Il marche encore au hasard, e perdu! Les fauves rugissent de joie, Ils vont se jeter sur leur proie, Le jeune fille accourt Et brave leur fureurs: Elle a dans sa main la baguette ou tinte la clochette des charmeurs L'etranger la regarde, Elle reste eblouie. Il est plus beau que les Rajahs! Il rougira, s'il sait qu'il doit La vie a la fille des Parias. Mais lui, l'endormant dans un reve, Jusque dans le ciel il l'enleve, En lui disant: 'ta place et la!' C'etait Vishnu, fils de Brahma! Depuis ce jour au fond de bois, Le voyageur entend parfois Le bruit leger de la baguette Ou tinte la clochette des charmeurs!


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